J’avais envie de bivouaquer ce weekend. Au départ (plan A), je souhaitai aller me poser en bivouac au sommet du Canigou. L’objectif n’était pas sportif, je projetai la réalisation de photos et de vidéos du coucher et du lever de soleil avec le drone. J’avais aussi envisagé le Pic Carlit (Plan B) en boucle (24 Km) avec un bivouac à la cabane du Rouzet en amont du lac de Lanoux. Les conditions météo attendues étaient donc déterminantes et limitées par la résistance au vent de mon drone (10m/s grand max). Et oui une contrainte de plus. Finalement, jour après jour les prévisions se détérioraient de plus en plus pour les deux premiers choix. J’avais aussi en tête depuis plus d’un an la fameuse randonnée magique des Gorges du Tarn et de la Jonte (Plan C). La météo était bien plus adaptée là-bas mais d’autres contraintes étaient à venir.
Qui plus est, si la météo avait été clémente pour le Canigou, le sommet n’offre que deux alcôves de bivouac deux places au sommet (Au sud à gauche et nord à droite). Il est donc parfois difficile de se résigner à redescende à la frontale après le coucher de soleil. Navré des conditions météo des deux plans A et B, je me suis tout naturellement tourné vers une randonnée emblématique de l’Occitanie : Les Gorges du Tarn et de la Jonte.
La préparation
La trace envisagée dans les gorges du Tarn et de la Jonte
Assez simplement j’ai crée une trace sur Strava pour m’imprégné de la topographie de la zone choisie. Téléchargement de la trace GPX depuis Strava.
La réglementation
La zone concernée est particulièrement restrictive pour un randonneur en bivouac et pour un opérateur drone. J’ai dû faire quelques recherches pour connaitre la réglementation locale au-delà de la simple randonnée.
Le bivouac est autorisé à 50 m maximum du sentier GR, sauf dans les zones du parc national cœur. Cela laisse des options nettement moins passionnantes lorsque de facto on considère la trace rose restant sur la carte ci-dessous (2 Km environ). Une fois sur place, on se rend compte que les bivouacs possibles sont pas géniaux. Proximité de route communale, terrains privées, exploitations agricole, ou forêts de pins en dévers.
Pour le drone, c’est nettement plus restrictif, et j’ai limité de moi-même son usage (Malgré ma catégorie 0) dans un souci de nuisance sonore pour les rapaces et la période de nidification en falaise. Cette tâche de préparation de mission drone est réalisée avec l’application en ligne Flyby.
La vidéo
Conclusions
Une fois sur place, dans le secteur potentiellement « bivouaquable », j’ai décider de finir la boucle et de revenir au Rozier. La randonnée est en tous points remarquable par plusieurs aspects. C’est un secteur très protégé en plein cœur du Parc National des Cévennes, ou le paysage est somptueux, et calme lorsque que les motards ne font pas de zèle bruyant sur la route qui suit les gorges du Tarn. J’ai préféré les corniches sud, le côté Jonte sur les balcons de Méjean. La lumière rasante vers 19 heures a probablement ajoutée une touche de paix et de douceur sur un sentier sinueux et vertigineux. Vraiment Magnifique.