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Gestion de l’eau et de l’hydratation

L’eau est l’élément dont ne peut se passer. On le sait, 3 jours sans boire peut-être mortel. Déterminer, son équipement et son organisation n’est pas évidant pour un débutant dans une nouvelle activité. Lorsque l’on a ses marques et de l’expérience dans une activité, nous sommes en capacité d’adapter notre préparation hydrique pour un exercice connu en fonction de plusieurs critères déterminants. Par contre, lorsque l’effort ou l’activité changent de nos habitudes, il faut savoir adapter notre gestion de l’eau et de l’hydratation.

Préambule

Car le sujet est essentiel, je vous encourage à lire l’article Hydratation en trek, afin d’appréhender 3 aspects importants (Risques de la déshydratation, Litrage d’emport, Potabilisation). Vous trouverez deux autres articles sur le sujet de l’eau en randonnée sur le blog :

Facteurs impactant la gestion de l’eau et de l’hydratation

A titre d’exemple, voici les facteurs évidents que l’on peut considérer comme impactant votre gestion de l’eau et de l’hydratation. Cette liste n’est probablement pas exhaustive, mais elle permet déjà de prendre en compte certains critères déterminants de votre activité et de votre effort.

  • Type d’activité, Efforts (marche, randonnée, canoë, escalade, VTT, spéléo) ;
  • La durée de l’activité ;
  • La météorologie et Saisonnalité (température, pluie, vent) ;
  • L’environnement traversé (parcours, distance, topographie, dénivelés, ombrages, couverts, points d’eau, fontaines, sources, ruisseaux) ;
  • Votre profil personnel (entrainement, expérience, physiologie, sudation) ;
  • Les besoins en eau pour cuisiner – Par exemple : Popote, réchaud et tout le toutim ;
  • Le volume et poids d’emport en eau supportable ;
  • Le confort hydrique (Quantité/Effort) .

Considérant tous ces facteurs, on peut mieux déterminer un équipement correspondant à l’exercice et le type de sortie. Il n’y a pas des solutions miracle mais un ensemble de réflexions à envisager avant l’activité.

Les solutions

Entre poche à eau, flasque, gourde (souple/dure), gourde thermos, gourde filtrante, les accessoires et les systèmes de filtration, il y a pas mal de solutions disponibles sur le marché. Il n’existe pas selon moi de solution unique et idéale pour toutes les situations. Il faudra donc composer après avoir cerner l’ensemble des facteurs exposés plus haut. Dans le cadre de randonnées d’un jour, il est courant d’apporter au départ le volume nécessaire pour s’hydrater toute la journée ou du moins toute la randonnée. A contrario, lors de randonnées sur plusieurs jours, il va falloir s’équiper d’un équipement adapté à l’activité et nécessairement capter de l’eau durant le parcours. Il faut donc apporter la solution la plus adaptée à votre usage.

Gestion de l’eau et de l’hydratation - Modularité

La modularité

De mon point de vue il vaut mieux avoir une approche modulaire de son équipement. Analyser, prévoir et accessoiriser est la meilleure des stratégies. Ainsi, on pourra dans le temps et les expériences répondre à un maximum de situations. Rome ne c’est pas fait en un jour dit-on, alors pas de panique, prenez le temps de comprendre ce qui vous convient le mieux étape par étape. Nul besoin de copier ma manière de voir les choses, mais analyser l’ensemble de vos expériences pour adapter vos solutions.

Le portage et l’accessibilité

Quand boire ? Le plus souvent petitement. Au goulot ou la pipette ? Là c’est vraiment dépendant de chacun mais aussi du type d’activité pratiquée. Rando-ski, Rando-Alpine, avec des bâtons ou un piolet, en escalade, canyoning ou spéléo ? Le plus déterminant dans le choix est la liberté de mouvement, et la disponibilité des mains durant l’activité. Pour ces activités, je privilégie la poche à eau dans le sac à dos, et la pipette tombante sur une épaule.

En simple randonnée, toutes les solutions sont pertinentes si on réfléchit à la praticité d’accessibilité. Que cela soit en poches latérales et accessibles sur le sac à dos, il faudra penser à la répartition du poids sur votre portage. Une gourde de chaque côté et du même volume, permet de boire alternativement sur chaque gourde et ainsi équilibrer la charge de portage. La poche à eau dans le dos est plus simple à gérer de ce point de vue.

D’ailleurs les trailers optent souvent pour ce type de répartition, mais avec des flasques + pipettes positionnées sur l’avant du dispositif de portage (Gilet de trail le plus souvent). Il semble donc très pertinent sur le papier d’adapter vos bretelles pour embarquer des flasques sur l’avant et de la même manière équilibrer la charge de l’ensemble.

Personnellement je n’aime pas du tout ce type de configuration, car la gestion des flasques molles est de mon point de vue assez chiante. Il faut nécessairement sortir de leurs étuis les flasques presque vide pour boire le reste d’eau. A ce moment cela me gonfle sérieusement. De manière assez obtuse, j’ai le sentiment que le marketing a eu raison du bon sens. Cela n’est que mon point de vue. Bref, vous l’aurez compris, je ne suis pas fan des flasques. L’usage semble bien dédié au trail, permettant lors des ravitaillements à un partenaire d’échanger rapidement les flasques.

Les gourdes en marche d’approche, crête, terrain d’aventure, grandes voies (escalade/alpi), rando-ski ou raquettes, en trail ou ski (…) ne sont pas pratique car il faut se sécuriser dans l’action pour s’hydrater (boire). La pipette de la poche à eau est nettement plus pratique, et permet un équilibre de portage centré.

Potabilisation

Je ne développerai pas le sujet du traitement de l’eau dans cet article, car il est suffisamment détaillé dans l’article Hydratation en trek. Je vous propose simplement de lire ce dernier pour comprendre qu’en randonné il existe principalement trois techniques (Mécanique, Thermique, Chimique).

Ma configuration standard (hiver/été)

Cette configuration est la mienne, elle me correspond, mais elle ne répondra peut-être pas à vos besoins. Je vous décris mon setup pour que vous compreniez la démarcher avant tout.

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A cette configuration et en fonction de la durée de la sortie, j’adjoins à ma configuration un réservoir souple et léger lorsqu’il est vide (Hydrapak Seeker – 2 L – 78 g et le kit d’adaptation Sawyer), me permettant lorsque le parcours m’isole de possibilités de capter de l’eau et ainsi prévoir pour le jour d’après.

Je vais prochainement tester la gourde OKO plus lourde à la place de ce réservoir souple, mais qui sera compensé par la suppression du filtre Sawyer de ma configuration standard. Pour autant, à ce jour je ne connais pas la réalité de la qualité de filtration OKO face aux Sawyer .

Les filtres et gourdes filtrantes

Mon point de vue sur les gourdes filtrantes (lire l’article) est particulier, je considère qu’elles doivent être utilisées dans un cadre sanitaire contraignant dans la mesure où elles sont à la fois le récipient de captation d’eau impropre, mais aussi le récipient de stockage pour boire. Je pense que nous devrions jamais capter l’eau sale avec le même récipient pour boire.

Eviter les gourdes filtrantes à récipient rigide car elle nécessite un effort de succion pour boire, et de facto sont particulièrement inadaptées en mouvement, ou en effort.

Produits de qualité avérée depuis pas mal d’années

Des années d’existence sur le marché, un retour d’expérience plus que suffisant :

La nouveauté

Les gourdes OKO récemment mise sur le marché, semblent sur le papier, et derrière une énorme campagne marketing être la solution miracle. A ce stade, je ne sais quoi en penser. Pour cela j’ai fait l’acquisition d’un modèle 1 litre afin d’évaluer par moi-même ses qualités. On peut concéder à cette gourde trois avantages évidents au delà de sa qualité de filtration :

      • La rapidité de filtration (vs efficacité ?) ;
      • Un récipient semi-rigide permettant de mettre en pression la filtration sans augmenter l’effort de succion pour boire.
      • Nettoyage des pollutions fixées nettement plus adapté car le contenant est semi-rigide et que l’ouverture est grande.

Voici la fin de l’article, j’espère que celui-ci vous aura apporte une meilleure compréhension du sujet.

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